Voilà une semaine, la JCE GPSO consacrait un diner débat sur les Conseils Economiques, Sociaux, Environnementaux Locaux (CESEL) auquel a participé Bernard Roche en tant que président du CESE de Vanves. « Il est tout jeune, il n’a que quelques mois d’existence. Il s’inscrit dans une politique de participation locale qui repose sur des citoyens de bonne volonté » a-t-il expliqué en présentant son organisation, son fonctionnement, quelques thèmes de travail. L’intérêt de cette rencontre était aussi de montrer que l’histoire de la JCE (Jeune Chambe Economique) et des CESE régionaux et locaux est liée. Tout simplement parce qu’elle a participé à la création du premier CESER en Ile de France dans les années 60/70, comme l’a rappelé l’un de ces anciens membres, avant que chaque région n’en créée un, grâce à la Décentralisation des années 80 qui a permis aux régions de passer du statut d’établissement public régional à collectivité locale. Elle y a eu toujours un représentant dans le CESER Ile de France, même s’il a fallu qu’il défende son siége en 2013, lorsqu’a été entrepris une fémininisation et un rajeunissement de ces assemblées consultatives régionales où siégent des représentants des entreprises, des syndicats, des associations et de la vie civile. Pierre Blanchard, le titulaire actuel siége à la Commission Aménagement qui travaille sur les liens entre la Métropole du Grand Paris et les départements de la Grande Couronne, les JO et l’exposition Universelle. Mais ce diner débat a surtout permis d’insister sur ces CESEL qui se développent dans beaucoup de communes où ces jeunes responsables peuvent se faire une place. A Vanves, ils sont deux à y siéger dans l’une des 4 Commissions.
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DINER DEBAT DE LA JCE GPSO-VANVES SUR LES CONSEILS ECONOMIQUES SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX
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CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : LA JCE DE GPSO ORGANISE LE 8 MARS UNE AUDITION DES 4 TETES DE LISTES DANS LE CADRE DE SON ACTION « ENTREPRENDRE POUR LA CITOYENNETE »
La JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) avec son antenne de Vanves, a invité les 4 têtes de listes le samedi 8 mars à 14H, à venir plancher devant les électeurs. Ils auront chacun une demi heure pour s’adresser et répondre aux questions des participants. Mais pas de débat contradictoire. L’équipe de l’antenne JCE de Vanves devrait dés ce week-end, en informer les vanvéens par affiches et tracts en visant plus particulièrement les 18-40 ans, jeunes adultes, jeunes couples et jeunes parents « pour qu’ils échangent avec les candidats » etc… Une initiative qui entre dans le cadre de l’action « citoyenneté » de cette association en développant les « dialogues citoyens » car pour eux « politique » se traduit par « s’occuper de la vie de la cité ». Les vanvéens auront ainsi l’occasion de découvrir cette association qui s’est réimplantée à Vanves depuis Septembre dernier. Entre 1970 et 1980, il y a eu une JCE Vanves-Issy les Moulineaux lancée par Jacques Cliquot de Mentque, conseiller municipal sous André Roche. Cette association ni politique, ni religieux, ni syndicale, regroupe des jeunes de 18 /40 ans pour mener des actions citoyennes, solidaires et formatrices, dans un cadre convivial où le tutoiement est de rigueur
Cette JCE de GPSO tenait son assemblée Générale Mercredi soir au parloir du lycée Michelet avant un dîner aux Platanes, où l’ensemble de ses membres ont fait le point de leur action autour de DavidWajnsztok, président de cette JCE et Guillaume Benhamou, responsable de l’antenne de Vanves. Occasion de découvrir l’une de ces 140 JCE locale qui agissent en France, dans différents domaines, et a décidé de jouer la carte de l’intercommunalité. Elle s’est ainsi implantée dans 5 communes de GPSO, derniérement sur Chaville ou Meudon, depuis l’automne à Vanves et Boulogne qui accueille ses séances de formations, et sur Issy les Moulineaux qui en a été le point de départ, où elle devrait organiser, le 26 Mars prochain, dans le cadre des élections municipales, un « opéra-apéro » avec André Santini. « Nous avons créé des antennes, pour pouvoir agir en réseaux et mener des actions propres » indique David Wajnsztosk.
Cette JCE GPSO ne vit pas dans son cocon. Elle est rattachée tout d’abord à une fédération régionale qui réunit l’ensemble des JCE francilienne et dispose même d’un représentant au CESER de la Région Ile de France qui regroupe les forces vives de la Région (chefs d’entreprises, syndicats, associations). Dans ce cadre, un groupe de travail prospectif a été créée tout récemment pour réfléchir sur la Métropole du Grand Paris qui se met en place. Ensuite elle fait partie d’un mouvement national (JCEF) - et même international (JCI) qui compte 200 000 citoyens actifs, membres de plus de 5000 organisations locales répartis dans plus de 10 pays – qui a menée 650 actions avec ses 140 JCE local, autour de 5 axes : agir pour l’emploi, préserver la planète, être solidaire, développer l’économie, aménager son territoire..
Elle choisit généralement un théme annuel sur lequel agissent l’ensemble des JCE locale, occasion pour la JCEF de se positionner sur des sujets dont on parle peu et très innovants. C’est le cas cette année, avec « l’économie circulaire » : «Tout en s’inscrivant dans une démarche de développement durable, elle va beaucoup plus loin parce que son objectif est de produire des biens et service tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières, et des sources d'énergies non renouvelables dés le départ » expliquait l’un d’entre eux à l’AG. Elle devrait organiser une conférence débat sur ce théme dans le courant de l’année.
Il en est de même pour la formation dont une partie des séances se déroule à Vanves, avec le Challenger club, à l’espace Giner comme ce sera le cas le 17 Mars prochain sur le théme « Erasmus …pour les jeunes entrepreneurs et PME », et non pas seulement pour les étudiants, qui avait été popularisé par le film « L’auberge espagnole ». Mais ces formations ne s’arrêtent pas à l’aspect économique ou entrepreunarial, elles touchent aussi aux NTIC comme cette formation à la réalisation de film par samartphone et à leur montage par exemple. « Ces formations sont très formatrices et m’ont beaucoup aidé dans ma vie professionnelle, par la suite, en étant beaucoup plus à l’aise lorsque par exemple il s’agissait de prendre la parole en public ou d’animer une réunion par exemple » indiquait un ancien de la JCE présent à cette assemblée générale.
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VANVES ET SA REGION FACE AU PROBLEME DE LA DEPENDANCE
La Dépendance est l’un des thémes sur lequel planchent actuellement plusieurs organismes, groupes et élus franciliens, depuis le débat de l’année dans le cadre du débat national initié par le Président de la République. A Vanves, à l’initiative de la Sénateur Isabelle Debré, sénateur et Vice présidente de la commission sociale, un groupe de travail s’est réuni chaque samedi matin à la permanence UMP de la rue Louis Blanc, pour plancher sur ce théme et faire des propositions, avec auditions de spécialistes et visites sur le terrain local. La perte d’autonomie de la personne âgée devient une réalité concréte, un enjeu majeur de société car elle pose le problème de la dignité de la personne comme l’a souligné un très récent rapport sur la dépendance du Conseil Economique, Social et Environnemental de la Région ( CESER) Ile de France
Notre région compte 2 052 524 personnes âgées (18%) dont prés de 90% ont moins de 85 ans. Mais la Région connait un vieillissement sous l’effet conjugué d’un accroissement de l’espérance moyenne de vie qui a d’ailleurs davantage augmenté en Ile de France que dans les autres régions et l’entrée en retraite progressive des Baby boomers qui n’est pas encore parvenue à son terme. La part des 60 ans et plus varie de 19,5% à Paris qui avec les Hauts de Seine (18%) se classe dans les départements les plus vieux, et 15% dans la Seine Saint Denis (93) qui se classe parmi les plus jeunes avec le Val de Marne (17,1%). Fin 2008, notre région comptait 116 694 personnes dépendantes (5,6 % de la populations des plus de 60 ans ou plus), avec des disparités importantes, les Hauts de Seine avec les départements de la Grande Couronne présentant des taux sensiblement inférieur (entre 4,6 et 4,9%) à la moyenne régionale, alors que la Seine Saint Denis et Paris connaissent des taux supérieur ( 9,2% et 8,1% ).
Mais l’ORS (Observatoire Régional de Santé) considère « que ses données sous estiment la réalité, la perte d’autonomie des personnes âgées recouvrant un champ beaucoup plus large que celui des seuls bénéficiaires de l’APA. En effet, on ne peut exclure les 135 000 franciliens ou plus qui seraient atteint de la maladie d’Alzheimer ou apparentée (3/4 ont dépassé 80 ans). Si la prise en charge des soins ne pose pas de problème, il n’en est pas de même pour la prise en charge de la perte corrélative : Si 42% des malades d’alzheimer échapperaient à l’APA, ils ne bénéficieraient ainsi d’aucune aide du seul fait que les critères pour évaluer la dépendance ne sont pas d’ordre cognitif. Il faut en second lieu tenir compte des personnes ne bénéficiant pas de l’APA parce que moins lourdement dépendantes, mais qui ayant effectué une demande auprès d’un organisme de retraites ont été classifiées GIR 5 et 6, des bénéficiaires de l’aide sociale légale départementale (70 000 dont 35 000 GITR 5 et 6), et les personnes qui demeurent à l’extérieur de tous les dispositifs d’aides… ».
+23 600 personnes dépendantes en 2030
Selon les projections, dans les 15 prochaines années, la population dépendante devrait s'accroître de 15 % (+ 23 600 personnes), passant de 97 400 à 120 600, alors que la population francilienne âgée de 60 ans et plus s’accroitrait de 46% (+61% pour les 75 ans et plus, +84% pour les 85 ans et plus). Avec un rééquilibrage régional puisque ce sont les zones les plus jeunes actuellement qui connaîtront le plus fort vieillissement : Sur les 440 000 personnes âgées de 75 ans et plus, 61% se trouveront en grande couronne, 29% en proche couronne, 10% à Paris. La perte d'autonomie se concentrant chez les 85 ans et plus, affecterait alors ¼ de cette tranche d’âge (79 700). La part de personnes vivant en institution diminuerait (29% au lieu de 33%) au profit du maintien à domicile. Les départements devront ainsi assumer une charge plus lourde avec des disparités régionales (+ 54% de personnes supplémentaires à faible autonome en Yvelines, +48% en Essonne, + 26% dans le 9.3, +21% dans le 94, +13% dans le 92). Selon les analyses menées par l’ORS, 153 000 franciliens de 75 ans et + souffriraient de la maladie d’Alzheimer en 2015, soit 32 000 de plus qu’en 2006. L’Ile de France étant la région la plus jeune, la perte d’autonomie des personnes âgées représente une charge relativement moindre pour les conseils généraux. « Le niveau des ressources des personnes dépendantes va exercer une influence déterminante sur les chances effectives qu’elles auront de pouvoir choisir entre maintien à domicile et l’entrée en institution et sur ce que sera, quelque soit le mode d’hébergement retenu, leur reste à charge ». Tous reconnaissent qu’avancer des prévisions en la matière est particulièrement difficile dans le contexte actuel d’incertitude quant au devenir des dispositifs de prises en charge, surtout pour les départements qui doivent prévoir leur dépenses, et pour les personnes âgées qui veulent pouvoir évaluer ce à quoi elles devront faire face en cas de dépendance.
Déficit de places et de professionnels
L’offre de services et d’équipements est moins développée en l’Ile de France que sur l’ensemble du territoire : Pour 1000 personnes âgées de plus de 75 ans, on compte tout d’abord 79 places d’EHPAD (89 pour l’ensemble du territoire) sachant qu’il y a 650 EHPAD (59 000 places) et qu’ils se recentrent de plus en plus sur la dépendance lourde et la prise en charge des résidents atteint de la maladie d’Alzheimer et de troubles apparentés. Ensuite 15,8 places dans les SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile) qui représentent 200 unités totalisant 16 000 places, contre 17,2 en France. Seuls les accueils de jours se sont plus développés en Ile de France même si leur capacité se révélent insuffisant (2700 places). Et les disparités régionales sont très fortes, la grande couronne ayant un plus grand nombre de places d’EHPAD par exemple (140 pour 1000 habitants en Seine et Marne, seulement 83 pour le 92, 61 pour le 94), même si l’Etat et les Conseils Généraux ont donné priorité à la création de places à Paris et dans le Val de Marne, car le coût du foncier est un obstacle pour corriger ses déséquilibre. De même pour les hébergements collectifs non médicalisés même si Paris et la Petite Couronne ont bénéficié de la création de logements foyers dés les années 70 (30 pour 1000 personnes âgées de 75 ans dans le 92, 48 dans l’Essonne). Par contre les services contribuant au soutien à domicile (SAD, SSIAD…) sont plus nombreux à Paris et à la périphérie qu’en grande couronne qui souffre du déficit en professionnels de santé et para médicaux.
47 900 EMPLOIOS A CREER
Un PRIAC (Programme Interdépartemental d’Accompagnement des Handicaps et de la perte d’Autonomie) a été mis en place pour 2008-13 qui témoigne d’une volonté de rattrapage en prévoyant de créer 7 139 places d’EHPAD, 5 989 de SSIAD, 20000 d’hébergements temporaire et d’accueil de jour. L’Agence Régionale de Santé (ARS) mis en place en 2010 prévoit de créer 4300 places d’EHPAD et de SSIAD pour les deux dernières années du PRIAC. Les collectivités et la Région devraient être sollicitée pour prendre en compte dans leurs programmes immobiliers et de rénovation des besoins en logements collectifs et adaptés, pour développer des services et dispositifs de soutien, ce qui entraînera un besoin accru d’aidants professionnels à domicile : Il faudrait créer au moins 18 000 emplois en institutions et 2000 emplois à domicile pour répondre aux besoins à court terme. Mais ce sont prés de 38 000 à 47 900 emplois supplémentaires qui devraient être créér d’ici 2020 pour répondre aux besoins. Ce qui devrait impliquer la Région dans un fort développement des formations à mettre en place. Pour le CESER, La Région devrait jouer un rôle fédérateur dans le développement des politiques de prévention, favoriser la mise en place d’un guichet unique d’information, relais des acteurs locaux, être un élément moteur et dynamisant pour promouvoir quelques expérimentations d’utilisation des nouvelles technologies, encourager la lutte contre l’isolement par le développement des lieux permettant du lien social.
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